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bertrand delanoë - Page 3

  • AUX PORTES DE VANVES, L’ARMEE ET LA GENDARMERIE TIENNENT LE HAUT DU PAVE

    L’armée et la gendarmerie sont les vedettes de cette semaine dans les environs de Vanves. Mardi dernier, le Conseil de Paris a émis un avis négatif sur le dossier du « Pentagone Français » c’est à dire,  d'installation du futur ministère de la Défense sur le site de Balard (XVe),  sans les voix de la droite. Une semaine après, Nicolas Sarkozy inaugure, ans deux jours, lundi 13 Février à 10H30,  en grande pompe, le siége de la Gendarmie qui a déménagée du XVIéme arrondissement au Fort d’Issy Moulineaux, en présence bien sûr d’André Santini, notre député NC mais aussi et sûremment d’Isabelle Debré, Sénateur UMP, Bernard Gauducheau maire NC de Vanves  qui viendront en voisin avec d’autres élus altoséquanais

     

    Le chef de l’État visitera tout d’abord les nouvelles installations de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, situées au Fort d’Issy, qui regroupent en un seul lieu les services, actuellement disséminés sur une douzaine d’emprises à Paris et aux alentours (dont Malakoff, le Plessis Robinson, Arcueil). Ces 47.300 m² de bureaux  qui avaient été confié par le ministère de la Défense, dans le cadre d’un PPP au groupement Eiffage et à l’agence parisienne Arte Charpentier, ont été construit au niveau du bastion sud du Fort d’Issy. Ce haut-lieu symbolique, dont les fortifications ont été lancées par Thiers en 1842, faisait partie, au 19e siècle, d’un ensemble de 19 forts militaires destinés à défendre Paris. 1300 militaires y travaillent depuis quelques semaines pour mener à bien leur métier de conception et de coordination de l'action des 97 000 officiers, sous-officiers et civils répartis dans les 3.600 brigades de l’Hexagone. Nicolas Sarkozy devrait rencontrer à huit clos une partie ses gendarmes avant de prononcer au stade Mimoun tout à côté,  un discours évoquant les réformes menées au sein de la gendarmerie depuis 2002, et leur impact sur les résultats de la politique de sécurité. Ainsi, avec la Gendarmerie à Issy et l’Armée à la Porte Balard, si tout se passe bien, le sud ouest de Parisien entre Paris, Vanves et Issy devrait devenir un véritable « pentagone français »… et qui sert curieusement d’argument pour la construction (difficile) de logements dans notre secteur.

     

    Mais voilà, un bras de fer s’’est engagé entre la Marie de Paris et l’Etat sur le projet de « Balardgone », d’installation des services du Ministère de la Défense sur le site de Balard. Il aura pour effet de remodeler l’ensemble du paysage urbain parisien situé au-delà du boulevard des Maréchaux, de la Porte de Versailles à la Seine, en créant de nouvelles entités architecturales sur 420 000 m² au total : Un îlot de plus de 8 ha, situé à l’ouest du Parc des Expositions de la Porte de Versailles et actuellement occupé par la Cité de l’Air, qui sera restructuré autour d’un vaste espace vert intérieur et sa réhabilitation, initiée en 2005, sera poursuivie ; un îlot situé à l’ouest de l’avenue de la Porte de Sèvres, anciennement occupé par le service technique des constructions navales (îlot de la Marine), sera redécoupé en deux îlots par l’ouverture d’une voie, prévue au PLU, qui préfigure une nouvelle continuité urbaine entre Paris et Issy-les-Moulineaux. Dans sa partie Est, est prévue la construction d’un ensemble monolithique destiné à accueillir, sur un terrain de 5 hectares, les bureaux du Ministère de la Défense et l’ensemble des états-majors, soit 9 300 personnes sur 320 000 m². Sur l’îlot de 3 hectares créé à l’ouest, dénommé « Corne Ouest », seront construits quatre immeubles de bureaux privés de 90 000 m² au total autour de cours ouvertes sur les voies périphériques et destinés à être offerts à la location

     

    Mais voilà, pour l’équipe de Bertrand Delanoë (PS),  « Le projet ne correspond pas au PLU de la ville de Paris, ni sur les hauteurs, ni sur les gabarits, ni sur la réserve foncière », et qui a prévu de surcroit, un entrepôt RATP d’une capacité de 140 bus qui permettrait de réaliser une opération tiroir en supprimant l’entrepôt vétuste de la Croix Nivert et en construisant des logements (500) dont la moitié serait sociaux et des équipements publics. Il se trouverait le long de cette nouvelle voie reliant les rues Lucien Boussotrot et Henry Farman et permettrait d‘améliorer les conditions d’exploitation des lignes de bus qui y sont accueillies, en plaçant leurs terminaux près du boulevard périphérique : « Il n'y aura pas de Pentagone, je m'y opposerai de toutes mes forces, s'il n'y a pas notamment ces 500 logements. Ce serait un crime pour Paris que de faire ce ministère de la Défense en sacrifiant 500 logements indispensables à Paris et au XVe arrondissement » avait déjà averti le maire de Paris  lors de ses voeux aux élus début janvier.

     

    Lundi dernier devant les journalistes, il laissait entendre qu’il serait « plus facile de s’entendre avec un gouvernement de gauche, d’autant plus que François Hollande a prévenu que le projet serait (re) étudié jusqu’au bout, PPP, coût etc…le plus facile étant de se mettre d’accord sur l’entrepôt de bus et les 500 logements prévus à la place de celui de la Croix Nivert ». Et d’expliquer,  avec Anne Hisdalgo, sa 1ére adjointe,  que le ministére de la Défense n’a jamais invité la ville de Paris aux réunions publiques - « La Commissaire Enquêteur a dû l’imposer ! » - et  qu’une fois de plus, « le gouvernement Fillon avait été instrumentalisé par Philippe Goujon ( maire UMP du XVéme)  et Jean François Lamour (Président du groupe UMP au Cionseil de Paris)  qui ne veulent pas des 500 logements à la Croix Nivert. Ce choix n’est pas très habile. On attend les permis de construire pour étudier la possibilité de faire des recours » ont-ils prévenu

     

    L’UMP a bien sûr réagit à ce vote négatif, Philippe Goujon, député Maire UMP  trouvant « grotesque » que « la ville n'ait d'ambition pour le site de Balard qu'un garage à bus! », en réfutant les accusations de blocage de la construction de logements sociaux par la droite  d’Anne Hidalgo : « Nous avons construit 2.000 logements sociaux depuis 2008 et atteint les 15% sur les 20% réclamés par la loi SRU à l'horizon 2020 ». Enfin, ce « Pentagone Français » a déjà fait  une victime : l’Hôtel Pullman.  Ce fleuron de l’hôtellerie parisienne construit pendant les années 1970, baptisé alors Sofitel Sévres, reconnaissable à ces deux ascenseurs extérieurs, devrait disparaître. Son propriétaire, le groupe Accor, a vendu ce 4 étoiles pour 77 M€ à Bouygues Immobilier qui va construire « Balardgone », en expliquant bien sûr que  « cet établissement ne répond plus aux normes de la marque » et  « n’a jamais été profitable, malgré la proximité de la porte de Versailles » alors que la CCIP avec Unibail pleurent pour un renforcement hôtelier aux abords du parc des Expositions de la Porte de Versailles. Mais ce n’est pas tout, car maintenant l’héliport serait dans l’œil du cyclone, certains parlant de sa suppression, ce qui serait quand même étonnant surtout si les militaires s’installent à proximité

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 3 : 10 ANS APRES PARIS, LE PS 92 ESPERE PRENDRE LE 92…ET GARDER VANVES

    « Bienvenue dans la salle privilégiée de Vanves » a déclaré Valérie Mathey, suppléante de Guy Janvier en ouvrant la réunion publique de Guy Janvier à l’école Marceau hier soir qui a rassemblée 150 personnes. « C’est la dernière ligne droite. C’est un moment crucial si vous voulez qu’on change avec un département des Hauts de Seine solidaire que l’on aime » a-t-elle ajoutée en ouvrant cette réunion qui a durée une heure et demie et s’est terminé autour d’un verre convivial, avec Pascal Buchet, Martine Gouriet, ses collégues de Fontenay aux Roses et de Châtillon au Conseil Général et Anne Hidalgo, 1ere Adjointe au Maire de Paris. Cette derniére  a rappelée qu’ils ont été ensemble au cabinet de Martine Aubry sous le gouvernement Jospin « poussant de grands projets qui ont changé notre société, notamment sur les problèmes de familles. On s’est retrouvé pour de nombreuses actions militantes ! »

     

    Les socialistes de Vanves goûtaient leur plaisir d’avoir pu organiser leur réunion, à la veille du 1er tour, dans ce préau fêtiche que Bernard Gauducheau s’était réservé jusqu’à présent. Guy Janvier a remercié son équipe de campagne « qui ne peut être gagnée que collectivement » : Valérie Mathey qui a été sa directrice de campagne « qui a été d’une grande efficacité la menant de main de fer dans un gant de velours », sa fille qui s’est occcupée de sa communication, Anne Laure Mondon, Jean Cyril  Le Goff, Antonio Dos Santos et Fabian Estellano. Le Conseiller général a privilégié le fond que les attaques contre ses adversaires, préférant parler des propositions du PS pour les Hauts de Seine « qui sont finançables à partir de l’abandon de politique dispendieuses ». Il a ainsi illustré d’une manière vivante et pratique, aidé d’un power-point, les compétences du Conseil Général que les électeurs ignorent, et ses propositions.

    Il est heureux d’avoir réussi à faire inscrire un crédit de 6 M€ pour l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) « ce qui permet de mettre l’humain avant l’économie » et « la solidarité au cœur de l’action de notre département ». IL a embrayé sur le logement : « Vanves fait partie de ses villes de droite qui considére qu’il y a assez de logements sociaux. Cogedim a fait 2 chéques représentant un montant total de 160 000 € pour la réhabilitation de la Chapele de la maison de retraites Larmeroux. Après l’on s’étonne que les gens aient du mal à se loger à Vanvees où le métre carré se monte à 7000 € ». Il est revenu sur ses critiques concernant le très hauit débit et sa proposition de financer à la place un cartable électronique pour tous les collégiens. Il a terminé par un « zoom » sur Vanves : « Jamais la ville n’a eu autant de subventions depuis que je suis conseiller général » a-t-il constaté. Il a proposé de créer un espace parent-éléve-enseignant au collège pour éviter l’échec scolaire, de la rénovation tant du collége St Ex que de Michelet, de la nécessité de défendre la gare optionnelle prévu au Clos Montholon sur le tracé du futur Grand Paris Express, et mettre en œuvre une politique de circulation douce.

     

    PASCAL BUCHET : « Sarkozy, devedjian…cela suffit ! »

    « Je sais combien Guy se bat sur la solidarité pour faire avancer les dossiers » a déclaré Pascal Buchet, Secrétaire Fédéral du PS 92 et Maire-conseiller général de Fontenay aux Roses qui était l’invité de cette soirée avec Anne Hidalgo qui « incarne le combat du logement pour tous. Nous sommes dans une région où le logement est devenu très cher » a-t-il continué en annonçant le lancement d’une pétition pour encadrer le loyer dans le privé. « Car  cela coûte cher de se loger à Paris. L’objectif est de créer un bouclier pour le logement » a-t-il ajouté  avant d’avoir des propos plus politique : « Dans ce contexte national et départemental, les élus se cachent et ne mettent plus l’UMP en avant. « Après Dallas, les oiseaux se cachent toujours pour mourir » comme l’a dit Arnaud Montebourg. Le département a basculé avec les Régionales. En face ils n’ont pas de programmes, quelques propositions, et des scandales comme la fac Psaqua, l’EPAD, l’affaire Hamon…Tout ce système ressemble au Paris de Tiberi. Nous sommes en 2011 comme en 2001. Il faut dire Sarkozy, Devedjian…cela suffit ! »   

     

    ANNE HIDALGO : « Vous êtes à un moment que l’on a connu à Paris ! »

    « Le Conseil Général est un lieu essentiel pour la vie de nos concitoyens, qui a un rôle déterminant qui peut donner des résultats intéressants. Lorsqu’on est en discussion au sein de Paris Métropole, et que l’on explique que l’on veut aller plus loin en matière de solidarité financière que porte Paris, il y a un refus du Conseil Général des Hauts de Seine. Or nous avons besoin d’avoir une solidarité et un engagement de tous les départements dans cette zone dense (de l’agglomération parisienne) pour améliorer le quotidien des franciliens. Mais voilà, il y a un grand absent : Les Hauts de Seine ! » a déclaré Anne Hidalgo, en donnant d’autres exemples avec les transports et le logement, celle-ci annonçant que Paris devrait atteindre l’objectif de 20% de logements sociaux en 2014. « Mais on ne pourra pas régler tout seul cette question. La façon dont le traite les Hauts de Seine est ségrégationniste. Il y a une résistance au logement social pour éviter les problèmes sociaux afférents comme l’expliquent les maires altoséquanais. Nous avons besoin d’un basculement des Hauts de Seine si on veut aller plus loin. On est tous attentifs et mobilisés pour cela ».  

    Anne Hidalgo a surtout repris le théme développé par Bertrand Delanoë lorsqu’il était venu lancer la campagne du PS 92 lors des vœux de la Fédération PS 92 organisée à Levallois, en comparant ce département et la ville de Paris d’avant 2001 : « Une droite divisée qui ne se bat que pour le pouvoir avec des clans. Ils étaient tellement divisés qu’on a pu gagner. C’est ce que vous avez dans les Hauts de Seine avec le despotisme, le mélange des genres, les familles qui détiennent un territoire. Vous êtes à un moment que l’on a connu à Paris. Pour l’honneur des Hauts de Seine, il y a un besoin de changer, de pousser encore très fort qui passe par le renouvellement des élus et ce que l’on peut gagner en  cantons supplémentaires. Vous avez une équipe qui a bien diagnostiqué les problèmes et porte cette envie d’en découdre et de gérer différemment le département. Ce moment décisif dimanche peut nous réserver des surprises ! »

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : POLEMIQUE SUR LES VOIES SUR BERGES

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que le Blog Vanves Au Quotidien ne peut ignorer l’incidence des décisions régionales sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. Il en est ainsi des voies sur Berges qui suscitent la polémique depuis que la Ville de Paris a lancé un projet de reconquête. Une réunion est prévue ce soir à 19H aux Docks sur Seine quai d’Austerlitz

     

    Le projet de reconquête des berges de seine lancé par Bertrand Delanoë est au cœur d’une nouvelle polémique et la gauche et la droite régionale, entre la Ville de Paris et deux départements détenus pas la droite. C’est peut être la raison pour laquelle le maire de Paris organise une réunion publique métropolitaine ce soir à 19H aux Docks en Seine, quai d’Austerlitz parce que « ce projet dépasse le cadre strictement parisien » et que « cette concertation élargie au-delà des exigences du code de l’urbanisme est ouverte aux franciliens et tous les amoureux de Paris » annonce Bertrand Delanoë dans un communiqué : « Le projet a ainsi été discuté avec les élus locaux de la métropole les plus concernés, et le maire de Paris a souhaité en faire l’initiative parisienne présentée dans le cadre de l’appel à initiatives métropolitaines lancé en Avril dernier par Paris Métropole » ajoute t-il rejetant leurs affirmations.

    Cette annonce répond à l’offensive lancée jeudi dernier par  des élus UMP dont Valérie Pécresse, Patrick Devedjian, Chantal Jouanno et Jean-François Lamour qui ont accusé jeudi le maire Delanoë ne pas se concerter avec les élus franciliens sur son projet de piétonisation des voies sur berge. Dans un communiqué commun intitulé « Delanoë n'a pas le monopole des voies sur berges », ils ont dénoncé ce projet cher au maire socialiste de la capitale d'aménager les quais bas de Paris, en les piétonnisant sur un tronçon et en limitant la circulation sur d'autres. « Les voies sur berges sont des axes structurants d'intérêt régional. Ils concernent la région IDF dans son ensemble et pas seulement Paris intra-muros ». Ils estiment que « Bertrand Delanoë a élaboré son projet sans tenir compte des préoccupations et des besoins des Franciliens » et affirment que « le conseil général des Hauts-de-Seine n'a officiellement été informé du projet que le 15 octobre par un simple courrier dépourvu de toute étude d'impact » et que « le conseil général des Yvelines n'a jamais été contacté par la mairie de Paris ». Pour eux, limiter la circulation des voies sur berges provoquera « plus de bouchons, dans une ville qui est déjà la plus embouteillée d'Europe, et donc plus de pollution ». Pierre Mansat adjoint PCF chargé de Paris Métropole et élu chargé de mener justement cette concertation avec les élus franciliens a démenti en expliquant « qu’on a lancé un travail de concertation au niveau régional depuis deux mois, leur attaque est infondée.J'ai commencé par une concertation avec le conseil général du Val-de-Marne, puis de la Seine-et-Marne et récemment j'ai présenté le projet à une assemblée des maires des Hauts-de-Seine », a-t-il ajouté, citant une lettre du président de l'association des maires du 92 « qui dit approuver le projet rive-droite mais pas celui rive gauche ».